Manoir des Artistes
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 Musique et danse

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Bonne Mémé
Hôtesse édentée
Bonne Mémé


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MessageSujet: Musique et danse   Musique et danse Icon_minitimeLun 4 Fév - 22:02

http://books.google.fr/books?id=DQ4uY3zvpA0C&lpg=PA404&dq=Additional%2029987&pg=PA4#v=twopage&q&f=true

LA CAROLE

La chorea ou carole est une danse spontanée en forme de ronde (fermée ou ouverte) ou farandole et excécutée sans se toucher: en se tenant la main ou le coude, et ce jusqu'au XVIIIe s.. La carole est une danse spontanée, une ronde un minimum organisée. N'importe qui peu danser la Carole, il suffit de marquer un rythme simple.

Le meneur lance un refrain, l'ensemble reprend.Au centre, le chante-avant (sorte de chanteur soliste) lance le refrain (rechant ou refrait) qui est repris par l’ensemble, il détaille ensuite les couplets entre les reprises du refrain par le choeur. Pendant les couplets, les danseurs s’arrêtent, et pendant le refrain, il marchent, courent ou sautent en se tenant par la main (mais cette règle n’est pas absolue). A la fin du XIIe siècle, le trouvère Adam de la Halle en fait un genre littéraire avec recherches de rimes: refrain *ab+ couplet *a’+ refrain *a+ couplet *a’’b’+ refrain *ab+.

Deux variantes de la carole sont la ballade et le virelai. La ballade, d’origine occitane, comporte trois couplets monorimes et un refrain à rimes propres, tandis que le virelai est fait de strophe rimant deux à deux sauf la dernière qui amène le refrain. Ces danses sont populaires, il suffit de marquer un rythme simple et obstiné sur les pas de la vie quotidienne, elles disent les sentiments confus et forts de la vie (joie, inquiétude...), et sont des danses d’ensemble, tout le monde se tient par la main. Elles deviendront musique à part entière avec le compositeur de musique savante Guillaume de Machaut et l’Ars nova.

[Occitan: du pays d’oc (où l’on parle la langue d’oc)qui comportait à l’époque tout le sud de la France jusqu’aux Poitou, Limousin et Lyonnais au nord.]

LA PREMIERE DANSE "MESUREE"

Les classes culturellement développées et les classes dominantes inventent un mode de danser à structure variable, sur une musique changeante : la danse "mesurée". Une diversité et une recherche de beauté commencent à ordonner le mouvement. On danse en accord avec la musique et la poésie tout en recherchant équilibre et raffinement. La connaissance des règles et une éducation de l'oreille devient nécessaire; la danse mesurée se distingue alors des danses populaires.


On peut classer ces danses en deux groupes :

- les danses à tempo vif, trotto et sauterelle, plus tard nommée saltarelle

- les danses à tempo modéré : ductia, nota, estampie. On enchaîne volontier une danse à tempo modéré et une danse à tempo vif

Ces dernières danses notamment passaient pour difficiles et c’est pourquoi des témoignages affirment que l’exigence d’intelligence et d’attention de la part des danseurs était un excellent remède « contre cette passion qu’on appelle l’amour »; elles sont aussi les plus structurées.

LE BRANLE

Danse française apparue à l’aube de la Renaissance. C’est une danse en chaîne, ou l’on se tient par la main, garçons et filles alternés. Les danseurs forment une ligne et progressent latéralement au rythme de la musique. Il existe deux grands types de branles

- Le branle simple : deux pas de taille normale sur la gauche, un petit pas sur la droite, après chaque pas, les pieds sont joints.

- Le branle double : deux pas de taille normale sur la gauche, deux petits pas sur la droite. La majorité des branles sont de rythme binaire mais certain peuvent être ternaire. Les branles ont de nombreuses variantes et sont spécifiques à chaque région

Danse et composition musicale noble et lente à rythme binaire. C’est une danse de couple, l’homme à gauche et la femme à droite posant sa main sur celle de son cavalier. Le caractère est noble, grave, majestueux, cérémonieux, voire pompeux. La pavane consiste en deux simples un double avant (marche), suivis des mêmes en arrière (démarche). Elle peut s’exécuter en cortège de parade. On retrouve cette danse dans l’Orchésographie de Thoinot Arbeau (1569). Cette danse Renaissance serait originaire de la ville de Padoue et dériverai de PAVA qui désigne un “PAON” en Espagnol. Elle est associée à d’autres danses telles que la Saltarelle et la Gaillarde.

LA SALTARELLE

Danse d’origine Vénitienne XIII éme proche de la Tarentelle. Danse paysanne et populaire très appréciée par la cour à partir du XVème pour son caractère enjoué. Le rythme est vif et ternaire. Une de ses spécificités est le pas sauté qui à donnée le nom de Saltarello en Italien (saltarer- sauter).

LA GAILLARDE

Danse rapide à trois temps certainement d’origine Italienne. C’est une danse de bal à cinq pas, très apprécié au XVIéme qui suit la pavane dans son éxécution.

La TRESQUE

Danse médiévale en chaine du XIV ème d’origine Italienne s’apparentant au farandole de nos jours. La musique et les chants accompagnent cette danse.

La DUCTIA

La ductia, danse essentiellement instrumentale, comporte 3 puncta ou plus dont chacun
comporte deux phrases musicales. La première, [a] est terminée par une cadence3
suspensive, on l’appelle l’ouvert, tandis que la seconde *a’+ possède une cadence conclusive,
c’est le clos ou clausus (qui donnera clausule). Après chaque punctum arrive le refrain [r] qui
se termine également par un clos, d’où la structure: *aa’rbb’rcc’r...+. La nota est une ductia
moins développée et qui peut être chantée.

[Puncta: l’équivalent de strophes ou couplets. Pluriel de punctum.]

L'ESTAMPIE

L’estampie (de stampare, frapper) est d’abord instrumentale puis chantée,
son instrument type semble être la vielle à archet. La première que l’on connaisse date du
XIIe siècle, elle est due au troubadour occitan Raimbaut de Vacqueiras (Kalenda maya).
Comme la ductia, elle est formée de puncta avec ouverts et clos mais avec un système de
rimes plus compliqué.

LA MOMERIE

Au XIIIe s., un genre nouveau apparaît et va déterminer la future forme du ballet-théâtre : la momerie (de momer : se déguiser et monon : masque - mascherata : mascarade chez les italiens). C'est une sorte de carole burlesque où les participants sont masqués et déguisés. Au XIVe s'organise une forme de spectacle avec des décors montés sur des chariots. Les momons (danseurs) représentent une action dansée, mimée, déclamée, chantée avec participation d'une formation musicale. ils dansaient la morisque. La momerie devient un spectacle lorsqu'elle est utilisée comme divertissement, comme "entremet", entre les servives d'un banquet

LA MORESQUE

La moresque, morisque, mauresque ou moresca est une danse qui apparait au XVème siècle et à comme sont étymologie l’indique des origines maures ou morisque. Cette forme de danse va se professionnaliser et être exécutée par des danseurs avertis lors de grands festins. Très à la « mode » ils vont s’avérer comme des spectacles de choix à la cour. Nous retrouvons cette forme de danse sur de nombreuses représentations iconographiques de l’époque. C’est une danse ou l’effet visuel est de mise et tient une place prépondérante. En effet, tous les attributs pouvant théâtraliser cette danse sont utilisés : improvisations, grands effets de jambes et gestuel de la main soutenu, costumes de scènes, coiffes et accessoires divers comme l’épée pouvant simuler un combat (moresques à l’épée).Selon les accessoires et la nature des costumes ces danses vont portées le nom de : moresques d’hommes sauvages, moresque aux arceaux de fleurs etc. Fixés aux mollets des danseurs les grelots occupent une place importante dans cette dance, ils cadencent la mesure par une suite de frappes du pied.

La configuration de cette danse théâtralisée peut se présente sous cette forme :

Une femme portant un accessoire ou un costume symbolisant la féminité dans sa forme « tentatrice » (pomme, anneaux, miroir, serpent).Un musicien jouant De la flute et battant la mesure sur un petit tambour (tabor).Des hommes (jeunes amoureux, vieux beaux et paysans robustes) symbolisant les différentes couches sociales. Ceux ci dont le nombre varie de trois a une dizaine d’individus accompagnent la danseuse moresque et enfin un bouffon symbolisant la marginalité ou la folie portant sa marotte. La mise en scène est celle-ci : les hommes convoitent tour à tour les faveurs de la femme combattant les uns avec les autres tout en empêchant le bouffon de séduire celle-ci et de la posséder. Cette forme de spectacle à traversée les siècles et est encore dansée de nos jours comme par exemple la moresque provençale.


Sources :
http://www.ombres-et-lumieres-du-moyen-age.net/rubrique,danses-du-moyen-age,1152473.html
http://emmanuelthiry.chez-alice.fr/03_moyen_age.pdf

Musique et danse Dansesmage

Source : http://fr.wikimini.org/wiki/Danse_au_Moyen_%C3%82ge

http://corwin.nexenservices.com/wikitrad/index.php/Accueil

Article wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Origine_du_nom_des_notes_de_musique

L'origine du nom des notes de la musique occidentale do ré mi fa sol la si — se trouve dans un chant grégorien, l'Hymne de Saint Jean-Baptiste, chanté le 24 juin. Cet hymne, écrit en latin , présente la particularité suivante : chaque vers commence sur un degré plus haut que le précédent : ainsi les notes correspondantes furent-elles nommées d'après la première syllabe de chacun des vers.
C'est un moine nommé Guido d'arezzo né en toscane à la fin du Xe siècle qui eut l'idée d'utiliser ces syllabes : cette appellation s'imposa en lieu et place de la notation alphabétique, toujours en vigueur dans les pays de culture germanique ou anglo-saxonne voici le chant en question :

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Iohannes


Traduction : « Pour que tes serviteurs puissent à pleine voix chanter les merveilles de tes actions, bannis le pêché de leurs lèvres
souillées, Ô Saint Jean. »

La note si est arrivée plus tard dans l'histoire, car les premiers systèmes utilisés, dits hexacorde, ne comportaient que six notes écrites pour décrire pourtant les sept tons. Si vient des initiales de la dernière ligne du poème : S et I. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle. Le Si, B dans la notation anglaise, est le seul degré de la gamme grégorienne admettant une altération. C'est l'origine de notre bémol : "B mou"... et de notre bécarre : "B carre" (au sens de "carré", fort, bien défini).
L'ut a été transformé en do, plus facile à énoncer en solfiant. On attribue souvent l'invention du mot « do » à Bononcini, au XVII siécle, qui l'aurait formé d'après la première syllabe du nom du musicien italien Giovanni Battista Doni. Cela est cependant incorrect, car le do est déjà attesté chez l'arétin en 1536, c'est-à-dire bien avant la naissance de Doni. "Do" viendrait de la première syllabe du mot latin : Dominus, Le Seigneur.



L'art au Moyen-âge - La musique médiévale (pdf)


Cherchez aussi Luc Arbogast, Les Derniers Trouvères, Faer...

Quand j'aurai le temps, vu que c'est mon métier irl, j'essaierai de compléter davantage ^^
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