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 Histoire des costumes

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Aemilia
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MessageSujet: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeSam 1 Oct - 21:27

Et puis un peu d'histoire pour voir ce que l'on fait selon les époques...

En vrac
Au fil des siècles
Les paysans, artisans, commerçants...
Les enfants


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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeSam 1 Oct - 21:30

En vrac



Source: http://www.amisdesgeants.org/diaporama/costume_medieval.htm

Le concept de la beauté parfaite se définit au 13ème siècle, plus particulièrement en France et en Italie. La perfection du corps féminin devint plus importante. L'apparence extérieure pris également de l'importance. La femme idéale devait porter la tête inclinée vers l'avant, la poitrine aussi plate que possible, le ventre et les hanches mis en évidence et avancés vers le devant.

Vers 1467, les robes se bordèrent de fourrures.

Le costume féminin au Moyen Âge présentait certaines caractéristiques générales : le haut du corps était gainé tandis que le bas était allongé par la traîne, la silhouette cambrée au niveau des reins, large sur les hanches, ajusté sur le buste.

Au 13ème siècle, la mode du ventre arrondis était obtenue grâce à de petits sacs rembourrés.

Les coutures cintrées affinaient la taille. Petit à petit, les détails se multiplièrent : décolleté, coiffure, coudières et découpures...

L'agrandissement du décolleté était une nouveauté.

Les femmes portaient une chemise ainsi que le blanchet en guise de sous-vêtements. La chemise était décolletée et comportait des manches. Elle était réalisée dans une toile fine ou en soie. Le blanchet, lui, était un costume long, qui pouvait servir de robe de chambre. Il était parfois doublé et fourré, parfois en toile.

La cotte fut remplacée par le corset. Il était constitué de manches courtes qui laissaient passer la chemise. Il était ouvert par une fente lacée. Habituellement, il était porté sous la robe mais pouvait aussi la remplacer.

Le surcot ouvert était un costume du Moyen Âge dont l'usage durera pendant près de deux siècles. Le corsage était fendu et largement échancré des hanches aux emmanchures, il laissait apercevoir la cotte, tandis que le devant formait une espèce de gilet recouvert d'hermine le plus souvent tout comme l'était la bordure des emmanchures.

Le décolleté, d'abord largement arrondi, devint triangulaire au cours du 15ème siècle. A la fin du 15ème siècle, le col carré plat devint à la mode sous l'influence de l'Italie. Le décolleté triangulaire pouvait atteindre la taille sur le devant et être bordé d'un tissu souvent noir, nommé tassel dont la présence permit de diminuer la profondeur du col et de le transformer en carré. Le touret de col dit aussi gorgias ou gorgerette était un tissu de gaze qui en recouvrait les bords.

Les deux sexes portaient la longue houppelande, boutonnée sur le devant avec de grandes manches serrées au niveau du poignet ou, au contraire, évasées.

Le terme de robe était moins employé que celui d'habit de femmes. On utilisait également celui de cotardie. Il s'agit d'un costume long avec le col pour seule ouverture, dont on relevait le bas pour marcher. Il pouvait être maintenu grâce à une agrafe nommée "troussoir".

Le banolier était une ceinture large qui était placée sous les seins.

Dés le 14ème siècle, une ceinture nommée demi-ceint, était utilisée par les femmes. Elle était constituée par une chaîne en argent sur laquelle il était possible de suspendre divers objets d'usage courant.

Une mode venue d'Allemagne consistait à décorer le bas des robes, les extrémités des cornettes, de déchiquetures en lambeaux feuillus nommés "à la façon d'Allemagne". Cette nouveauté arriva en France vers 1430.

Une autre mode allemande vint en France et également à Venise dés le début du 15ème siècle : des manches fermées en forme de sac ballonné remplaçaient les manches largement ouvertes.

En Angleterre, ces deux modes furent utilisées dans les vêtements de luxe.

En Espagne, la mode du début du 15ème siècle se caractérisait par un détail typique, le vertugo. C'est en Castille, vers 1470 que naquît l'usage de ces cercles rigides qui deviendront au 16ème siècle le vertugadin français et le farthingale anglais. Cet élément vestimentaire fut utilisé jusque vers 1490 en Castille. C'est la reine Jeanne de Portugal qui en lança l'usage afin de donner suffisamment d'ampleur à ses jupes et cacher à son époux une grossesse dont il n'était pas responsable.

Les dépenses vestimentaires des femmes, même celles concernant les reines et les princesses étaient toujours moins importantes et moins fréquentes que celles des hommes du même rang social.

Coiffes et chaussures


Coiffure à corne appelée Hennin

Les coiffes médiévales

A la fin du 14ème siècle, une coiffe de soie ou une résille perlée recouvrait l'ensemble des cheveux. Dessus était posé un voile qui formait sur la tête une sorte d'auvent, la huve. Celle-ci était maintenue par de longues épingles. Elle pouvait être bordée de plis ou de ruchés.

A la fin du 15ème siècle, cette coiffe était surmontée d'un fin bourrelet. Rapidement, il augmenta de proportion et devint plus haut.

Les coiffes à corne comme leur nom l'indique étaient constituées de cornes pouvant varier dans la forme et les dimensions. La coiffe en "pain de sucre" est du même genre mais formée d'une seule pointe. Elles étaient souvent ornées d'un long voile. Toutes ces coiffes furent à la mode jusqu'en 1480. Il faut savoir que le terme de "hennin" couramment utilisé à notre époque ne désigne absolument pas l'une de ces coiffes car il s'agit en réalité d'une dénomination qui pouvait avoir une connotation satirique dans certains cas. En effet, les milieux religieux étaient fermement opposés au port de ce genre de couvre-chef en raison de leurs dimensions excessives et, pour les coiffes à corne, pour leur ressemblance avec les cornes du diable. Cependant, on ignore la signification exacte du mot hennin dont on ne trouve trace nulle part. Le "hennin" apparaît vers 1430 et pouvait atteindre un mètre de haut. Réalisé en papier rigide ou en toile empesée, il était recouvert de soie ou d'une autre étoffe précieuse. Un voile transparent pouvait le recouvrir ainsi que le visage et tomber jusqu'au sol. Ce voile pouvait aussi être fixé sur la pointe du "hennin". Les cheveux qui dépassaient de la coiffure étaient rasés sauf un petit triangle au milieu du front.

Les italiennes ne portèrent pas les coiffes à corne mais plutôt des bourrelets superposés.

A la fin du 15ème siècle, les vénitiennes suivirent une mode qui consistait à avoir des cheveux blonds, ramenés en chignon au sommet du crâne.

Les femmes de la noblesse portaient aussi des serre-têtes en or ou en argent.

L'atour de tête est le nom donné aux coiffes volumineuses des femmes de la fin du 14ème siècle au dernier tiers du 15ème siècle.



La barbette est un voile fixé soit au dessus des oreilles, soit aux cheveux, soit au chapeau. Il cachait le menton et le cou. La barbette et le couvre-chef constituaient ensemble la guimpe qui était portée par les femmes d'âge mûr et les veuves du 12ème au 15ème siècle. Une variante de la barbette, qui recouvrait le front et le menton, était surtout portée en France et en Bourgogne par les femmes en deuil.

La barrette est une coiffe souvent confondue avec l'aumusse et utilisée de la fin du 13ème au début du 14ème siècle. C'était un capuchon plat qui tombait sur les épaules. Elle était portée par les hommes comme les femmes.

Le fronteau est un bandeau d'or ou de soie utilisé comme coiffe par les femmes au 14ème siècle et au début du 15ème. On l'appelait aussi chapel d'orfèvrerie.

La huve est une coiffure en forme de cornette évasée en auvent. Elle était maintenue de chaque côté de la tête par de longues épingles. Les pans retombaient sur le cou. Elle fut portée plus particulièrement de la fin du 14ème siècle au début du 15ème siècle. La templette ou templière est une décoration utilisée au 15ème siècle, faite en métal sur laquelle s'enroulaient les tresses de la chevelure placées au-dessus des oreilles. Le touret utilisé du 13ème au 15ème siècle, est constitué d'un voile qui recouvre le front. Le tressoir est une coiffe constituée d'une tresse d'or ou de soie ornée d'orfèvrerie.

Les chaussures médiévales

Au 14ème siècle, les femmes portaient des bottes mais nous ne sommes pas certain que ce terme ait la même signification que de nos jours. Au 15ème siècle, elles portaient des poulaines, tout comme les hommes, mais aussi des patins dont la destination était de protéger les chaussures légères et fragiles lorsqu'elles sortaient.

Les patins ou les galoches étaient des souliers munies d'une épaisse semelle en bois ou comportant des talons hauts et fabriquées en velours ou cuir gravé et décoré. Habituellement, elles étaient portées sur des chaussures légères. Parfois articulées, elles pouvaient être maintenues par des lanières de cuir sur le dessus du pied. Ce type de chaussure fut porté au Moyen-Âge et au 16ème siècle.

Le bois était parfois remplacé par le liège. L'utilisation de ferrures pour protéger la semelle était inconnue. Les souliers pouvaient être décorés de toutes sortes de manière : peinture, gravure, découpes ou estampage.

Les bottes à armer étaient armées de tiges et de mailles d'acier. Elles sont sans doute à l'origine des bottes de cuir portées aux 14ème et 15ème siècles par les deux sexes. En porter une seule était d'un grand raffinement.



Les tissus

A cette époque, nombre de tissus précieux provenaient d'Orient ou étaient fabriqués dans certaines régions d'Italie, plus particulièrement celles de Gênes et de Venise ainsi qu'en Espagne. Cependant, ce sont les étoffes de laine qui tinrent la première place durant tout le Moyen-Âge : leurs qualités étaient très variables ainsi que leurs prix.

Les italiens produisaient en quantité toutes sortes de tissus tels que velours, satin ou taffetas qui faisaient le bonheur de toutes les classes favorisées de l'Europe.

Venise devint un important producteur de soie grâce à l'installation des Lucquois sur leur territoire. Elle devint également le plus grand fournisseur et importateur du marché mondial.

L'Espagne était également très friande de soie dont les fabriques survécurent après le départ des musulmans.

Une large gamme de couleurs nouvelles fit son apparition grâce aux teintures et aux mélanges de fils de teintes différentes. De plus, les couleurs perdirent le caractère symbolique qu'elles avaient auparavant, ce qui permit à chacun de porter les teintes de son choix quelle que soit sa classe sociale. Cependant, le vert était plutôt réservé aux jeunes.

Les tissus de soie étaient réalisés à partir d'armures variées : rayures, damiers, figures...

Cependant, cette soie tant prisée ne fut jamais aussi prépondérante que les draps de laine fabriqués par l'industrie flamande. Contrairement à la soie, ils étaient toujours de coloris uni.

Les habits de luxe étaient agrémentés de broderies et d'applications représentant toutes sortes de sujets : animaux, végétation, figures diverses.

La fourrure avait un rôle important et restait un signe de luxe. Elle était utilisée plus particulièrement en bordure, en doublure, sur les chapeaux. Celles qui plaisaient le plus étaient le renard, la létice qui ressemblait à l'hermine, le castor, le gris, le vair et l'hermine. Ces trois dernières fourrures étaient destinées aux vêtements de cour.

L'écureuil, la loutre, le lièvre... étaient plutôt réservés aux bourgeois et à la petite noblesse.

Le vair désignait la fourrure de l'écureuil du nord. Celui-ci pouvait être dit "menu vair" lorsque le dos de l'animal gris et son ventre blanc étaient employés successivement pour former un damier à deux couleurs. Le "gros vair" quant à lui, était d'une qualité inférieure. C'était une fourrure couramment utilisée durant tout le Moyen Âge.

Les tissus d'Orient eurent, eux aussi, beaucoup de succès, dans les vêtements de luxe.

L'Europe se fournissait en mousseline de soie et d'or venant de Mossoul, de damasquins aux motifs tissés venant de Perse ou de Damas, de soies à décor de figurines nommées "baldacchino", de draps à fond rouge ou noir ornés d'oiseaux bleus et or, venant d'Antioche, etc ...

Tous ces motifs typiquement orientaux furent largement copiés par les européens. Pourtant, peu à peu, les goûts se transformèrent et les thèmes occidentaux se libérèrent de l'influence orientale. L'Italie, par exemple, donna la primauté au décor floral stylisé. La mode des semis de fleurs s'étendit principalement à Florence et à Gênes.

Les velours ou satins façonnés cramoisis pouvaient atteindre des prix considérables lorsqu'ils étaient colorés grâce au kermès. Cette teinture, la plus coûteuse de toutes, était extraite des oeufs d'un insecte originaire de la Méditerranée.

Le violet n'avait pas cette connotation de tristesse et de pénitence qui sera réservé au Carême et à l'Avent. Le noir n'était pas non plus destiné à représenter le deuil mais seulement l'influence des modes mondaines. D'ailleurs, les vêtements noirs étaient souvent doublés de tissus aux couleurs vives.

Le camocas était un riche tissu de soie souvent agrémenté de rayures d'or ou d'argent fabriqué en Terre Sainte. Il était courant surtout aux 14ème et 15ème siècle.

Le cendal était un tissu de soie très utilisé au Moyen-Age et qui ressemblait au taffetas. Il en existait de toutes sortes allant de l'étoffe de luxe jusqu'au tissu de doublure très ordinaire.

Le dabiky était un tissu très léger fabriqué au 15ème siècle dans les faubourgs de Damiette. On en faisait des turbans brodés et des robes.

Le camelot était un tissu fabriqué avec du poil de chameau originaire d'Asie Mineure. Il fut importé en Occident dés le 13ème siècle par les français et les Italiens.

La futaine était un tissu très courant en France depuis le début du 13ème siècle. Il s'agit d'un tissu de coton ou un mélange de coton et de chanvre ou de lin. Il était fabriqué à l'origine à Fustat, faubourg du Caire, ce qui explique son nom. Cette étoffe était utilisée pour fabriquer des vêtements de dessous ainsi que des doublures. Le nom de "bombazin" pouvait désigner un vêtement de dessous fait en futaine ou bien une futaine à deux envers.

Vers 1467, les robes se bordèrent de fourrures. Le costume féminin au Moyen Âge présentait certaines caractéristiques générales : le haut du corps était gainé tandis que le bas était allongé par la traîne, la silhouette cambrée au niveau des reins, large sur les hanches, ajusté sur le buste. Au 13ème siècle, la mode du ventre arrondis était obtenue grâce à de petits sacs rembourrés. Les coutures cintrées affinaient la taille. Petit à petit, les détails se multiplièrent : décolleté, coiffure, coudières et découpures... L'agrandissement du décolleté était une nouveauté.


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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeSam 25 Fév - 2:54

Au fil des siècles

C'est sous de multiples influences que se dessine le costume des mérovingiens puis des carolingiens. La civilisation romaine n'est pas loin, léguant aux femmes la stola et aux hommes la toga et la tunica, tandis que la Gaule imposera les braies pour les occasions plus physiques. Des fastes de Byzance, l'on gardera les soieries, les étoffes lourdes de pierreries et la chasuble des évêques. Les barbares, maîtres en orfèvrerie, créeront profusion de joyaux magnifiques.


Avant le VIIIe siècle:

Pour les femmes, une robe longue, portée sur une chemise ou une robe de dessous. Ornée d'une bande ou d'un galon tissé. Elle peut être ouverte sur le devant, affublée d'une ceinture, fermée par des fibules... On borde le bas des manches de galons. Sur la tête, un long voile maintenu par des épingles ouvragées.
Accessoires: fibules, boucles d'oreille, épingles, bagues et colliers, plaque de ceinture en émaux, jarretières eu rubans tissés (maintenues par des boucles et ferrets en bronze).
Aux pieds, bottines de peau ou de fourrure, chaussures basses...
Un peu plus tard, on porte des tuniques courtes sur une robe plissée, une manche est plus ornée.

Pour les hommes, le costume est long ou court selon le rang, la fonction ou l'activité. Composé d'un manteau, d'une tunique, d'une camisia (chemise), des bottes lacées sur la jambe. De braies bien entendu, soit serrées sur la jambe, soit larges et resserrées par des bandes molletières.
2 sortes de manteaux: quadrangulaire (rois et nobles) et semi-circulaire. Ils sont attachés sur l'épaule droite et drapés sur le bras gauche. La chape est un manteau d'apparat.


L'an mille: l'époque romane

Le costume reste sobre jusqu'à la moitié du XIIe siècle.

Homme: bliaut serré à la taille s'arrêtant aux genoux, chainse, braies, chausses, manteau...

Femme: chainse dont on aperçoit souvent le col brodé, bliaut, ceinture. Les vêtements sont souvent colorés. Eventuellement un manteau semi-circulaire, porté sur les épaules et attaché par un galon fixé par deux fibules.. Les manches sont fantaisistes pour l'époque: serrées au poignet, évasées, élargies, allongées parfois jusqu'au sol, notamment mi XIe. La forme bateau est souvent représentée. Un voile sur la tête retenu par un cercle de métal, des épingles, une couronne, drapé sur la gorge et rejeté sur l'épaule... Coloré à l'époque romane puis souvent des voiles blancs après.


Vers le gothique (1140-1200)

Avec les croisades, on découvre les richesses d'Orient, légères, aériennes. Une mode à l'orientale va s'imposer en Europe: tissus gaufrés, plissés, surpiqués, brodés... On s'éloigne des tenues imitées des saints.

Chez les femmes: longue ceinture de passementerie incrustée de pierreries, faisant 2 fois le tour de la taille, croisée dans le dos; bliaut très souple de crêpe ou de mousseline près du corps resserré souvent par un corsage ou par une large ceinture extensible; manches de plus en plus larges et longues; voile transparent, 2 longues tresses, enrubannage des cheveux; la mentonnière apparaît à la fin du XIIe siècle.

Chez les hommes: change moins, toujours le bliaut, les braies etc... Beaucoup de bracelet de force


Le gothique (1200-1340)

Tout comme le style gothique des monuments, les silhouettes et les corps s'élancent et s'allongent.

Chez l'homme: les vêtements de travail, d'armes et de chasse restent courts pour leur côté pratique. Le costume de ville s'allonge, chez le noble, le commerçant, l'érudit... La chemise est fine, en soie, lin, coton. Le col est rond au dos, en V devant. Par dessus, la cotte est en laine ou en soie, et peut descendre jusqu'aux mollets ou jusqu'aux chevilles. Elle peut être fendue sur les côtés. Le surcot est porté sans manches avec de grandes emmanchures mais doit laisser dépasser le bas de la cotte pour créer un contraste de couleurs. On peut également la fendre sur le devant des genoux jusqu'en bas. On peut mettre encore par-dessus un garde corps pour voyager. il peut être fourré et fait de laine. On garde également le manteau, le peliçon, les chaussures (qui reprennent des proportions normales) et chapeaux.

Chez la femme: les vêtements restent d'une grande simplicité, une chemise, une cotte ou une longue robe, éventuellement un surcot. Il n'y a que le tissu et la longueur qui changent. Au niveau des coiffures: chapels de fleurs, touret, guimpe...


Le gothique flamboyant (1340-1420)

C'est pendant la guerre de cent ans que se dessine l'une des plus jolies modes du Moyen-Age. Le costume va soigner la silhouette tout comme le détail.

Chez la femme: les formes du corps se dévoilent, on ajuste la robe pour mouler la silhouette, les épaules se dénudent. La robe est lacée au dos ou boutonnée devant, les décolletés sont élargis, les manches sont boutonnées au poignet ou ouvertes au coude, elles peuvent s'arrêter à l'avant bras, on peut les orner d'un long ruban. On peut remonter la robe pour marcher. Les robes peuvent être chargées de motifs héraldiques. Les robes sont de plus en plus souples, galbent des petits seins haut, arrondissent les ventres (on peut ajouter un coussinet en plus sous la robe). On ajoute des freppes, des chaperons, des manteaux... Le surcot dégage lui aussi les épaules et les échancrures des manches pour que l'on voit la cotte du dessous, il se dote d'un plastron (2 bandes de fourrure accrochées par des agrafes puis une seule). Les dames osent enlever les coiffes, attachant leurs cheveux en deux tresses repliées sur les tempes, le reste natté sur la nuque. On garde la résille, le macaron apparaît ainsi que le bourrelet. Les coiffes à cornes apparaissent, surmontée ou non d'un voile.

Chez l'homme: La mode est au vêtement court voire très court. Les chausses sont plus longues, les houppelandes apparaissent. Beaucoup de détails également: boutons, rubans, escarcelles, freppes... On porte la cotte courte, le bas et les manches freppés, languettés etc, avec une ceinture portée sur les hanches. Les manches sont soit très ajustées, soit courtes au niveau du coude comme les femmes et tombantes, soit bouffantes et resserrées au poignet et couvrant la moitié de la main. Les chausses sont longues pour accompagner un vêtement court, les braies sont courtes comme un caleçon, et s'attachent ) l'intérieur du pourpoint. Les poulaines sont à la mode, comme les pigaches des normands: longues, pointues...


Vers la Renaissance

La mode repousse encore plus loin les limites du corps, la taille toujours plus fine, les jambes plus longues, les coiffes extrêmes... La cour de Bourgogne sera la grande rivale de la cour de France. Puis elle s'assagira, sous l'influence de la mode italienne, pour donner la mode sévère de la Renaissance.

Chez l'homme: en général, les jeunes hommes préfèreront porter des vêtements courts, les plus âgés, nobles et dignitaires des vêtements plus longs. Une robe longue, plus simple que la houppelande, est appréciée, ainsi que le pourpoint, remplaçant la cotardie. La taille de ce dernier est marquée, le reste s'évase vers le bas en jupette plus ou moins courte. Le torse est toujours mis en valeur, bien rembourré et bombé, les manches se prêtent à beaucoup de fantaisies. Le pourpoint se porte au-dessus d'un doublet dont on voit souvent le col. On porte la journade, la cape maintenue par une ceinture sur son devant, le manteau. Les chaussures sont toujours pointues. On porte des bottes hautes, des heuses à revers, ou parfois une botte et une chausse courte. Plus tard, l'homme s'habille mi-cuisse ou au genou, avec pourpoint et manteaux à larges revers, des chausses fermées. Les chaussures à bout large en bec de canard apparaissent. Les jeunes portent des bibis de velours, les autres de larges chapeaux à plumes sur des cheveux longs jusqu'aux épaules.

[u]Chez la femme[/url]: on continue de porter les robes précédentes, mais on portera de plus en plus les robes parées héritées de la houppelande. Puis, prédominante, la robe à tassel apparaît. Les coiffures cachent en général toute la chevelure, les tempes et le front dégagés (on l'épilait parfois). Les nobles peuvent laisser s'échapper librement leurs cheveux de ces coiffures, comme les reines. On porte le bourrelet, les coiffures à cornes, la résille, le hennin... Encore après, les coiffes à cornes et hennins sont bannis pour faire place à des coiffes de velours noir. Le décolleté en pointe devient un décolleté carré, certaines robes sont lacées sur le devant, les manches sont "crevées". On peut ajouter des manches amovibles comme à la mode italienne aux manches courtes. La silhouette est élégante.


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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeSam 25 Fév - 16:29

Les paysans, artisans, commerçants...



Ils sont souvent habillés très simplement pour le côté pratique, chaud l'hiver et frais l'été, et sont une majorité à travailler la terre au Moyen-Age. Les vêtements ne vont guère évoluer. L'apparition du tablier de semailles au XVe siècle facilitera grandement la vie.

L'homme porte un bliaut court, parfois avec une ceinture et/ou fendu sur les côtés, des braies courtes. Ils sont souvent torse nu l'été. Au XVe, la chemise et la cotte/bliaut continuent d'être portées. On peut ajouter un rochet, sorte de blouse enfilée par dessus, un jacques, vêtement matelassé. Le paysan aisé portera ensuite un pourpoint ajusté lacé sur le devant.

La femme n'a pas de costume particulier, une cotte simple, un voile sur la tête pour les femmes mariées. Les manches sont souvent nouées sur l'épaule pour mieux travailler. Au XVe, les vêtements suivent la mode "moulante". On peut supprimer les manches de la cotte, elle peut être lacée sur le devant, et remontée sur le devant ou être drapée. Un tablier peut la protéger. En vêtement de dessous, on trouve la chemise à bretelles, que l'on porte avec ou sans manches.

Les artisans et commerçants s'habillent long ou court en fonction de leurs moyens, avec un manteau de bure ou un chaperon de fourrure en sus.


Au niveau des couleurs, les vêtements sont souvent non teintés, ou alors teintés avec des pigments pauvres: rouge de garance, marron ou vert de racines en tout genre.


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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeSam 25 Fév - 16:47

Les enfants



Le nouveau-né est souvent emmailloté pour que le corps grandisse bien droit, selon les médecins de l'époque. On colle un peu de coton entre les genoux pour éviter les frottements. Quelques chiffons en guise de couche, puis on recouvre d'un lange de laine ou un drapel bien replié enfermant tout le corps, bras y compris, et maintenu en place par une bande de toile rouge le plus souvent. La bande est croisée en France, en spirale en Italie. Un bonnet en plus, ou l'on prend un pan du linge en guise de capuchon. Au bout de quelques mois, on libère les bras et on ajoute une chemise.


Le jeune enfant porte une simple robe longue et large, fendue sur les côtés, le dos ou le devant, sans chemise ni culotte. On met souvent un bourrelet sur la tête pour ne pas se cogner. Il est souvent pieds nus ou porte des chaussures de cuir souple.


Vers 7 ans, les fillettes portent des robes plus allongées, les garçons une robe plus courte resserrée par une ceinture fine. Mais rapidement, car à 7 ans ils sont déjà considérés comme grands, ils sont rapidement vêtus au plus près des adultes. Les filles ne s'attachent pas les cheveux et ne les couvrent pas, et les garçons nobles portent leurs premières armures.


Les vêtements des enfants sont souvent taillés dans de vieux habits d'adultes, de leurs parents ou proches, ou chez les moins riches des vêtements donnés par le suzerain. Tout simplement car les enfants grandissent plus vite et changent donc régulièrement, et aussi parce que le tissu reste très cher à l'époque.


http://classes.bnf.fr/ema/index.htm
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Bonne Mémé
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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeDim 9 Déc - 1:02

Les vêtements
La vie privée des hommes, A l'abri des châteaux du Moyen Age, page 33
Au Moyen Age, les habits était en laine, en lin, en cuir, en fourrures, etc.
A l'époque les habits se fabriquaient dans les châteaux en ville (dans les rues) et dans « l'atelier du
tissu ».
Les femmes s'habillaient avec des chapeaux et des longues robes, les femmes avaient des
chapeaux et des voiles qui pendaient. Les rois portaient des tuniques et des longues robes. Les
femmes portaient des corsets.
Documents et civilisation CM, page 15
Le rouet permettait de tisser cinq fois plus vite. Les tissus étaient colorés avec des plantes et des
petites bêtes (pucerons).
Les mots
Les femmes étaient déjà très sensibles aux variations de la mode. Elles portaient des draps de soie et
étaient mieux vêtues. La laine et le cuir venaient de l'Angleterre.
http://www.lesroutesdavalon.com/article.asp?lienNav=12&menu=3
Les hommes portent des braies : un caleçon long ou court, de toile ou de cuir, qui était maintenu à la
taille par une ceinture appelée braiel. En haut, ils portent à même la peau une chemise à manches
longues, tombant à mi-mollet. Jusqu'au XII
e
siècle, cette chemise était en laine, puis l'usage de la
toile, de plus en plus fine, se répand sauf pour les plus pauvres et les moines, qui continuent à
employer la laine. Les gens soigneux changent de chemise tous les quinze jours.
Les femmes portent la même chemise, mais tombant jusqu'à la cheville. Par-dessous, celles qui
tiennent à leur silhouette se serrent la poitrine dans un voile de mousseline que l'on épingle par
derrière (l'ancêtre de notre soutien-gorge). La mode étant aux poitrines hautes, certaines n'hésitent
pas à fixer des pelotes « en forme de pommes d'orange » pour améliorer leurs formes.
Hommes et femmes passent un doublet, c'est à dire un gilet piqué et ouaté, puis une cotte, qui est
une robe longue et largement évasée vers le bas. Par-dessus, on enfile un surcot, qui peut prendre
diverses formes et être de matières variées. Souvent fourré pour l'hiver et single (sans doublure)
pour l'été, ce peut être un vêtement aussi long que la cotte, ou une simple jaquette, avec ou sans
manches, avec ou sans passementeries, broderies, fourrures, etc. Des surcots faciles à laver et sans
manches se passaient sur les vêtements avant le repas, et tenaient lieu de serviette.
La ceinture, généralement portée par les seuls hommes, est souvent de cuir, parfois brodée ou
orfévrée. On l'utilise pour suspendre les couteaux, les clefs, la bourse, etc.
Le vêtement d'extérieur est un manteau sans manches, parfois muni d'un capuchon, et que l'on
fermait sur la poitrine par une agrafe, laquelle pouvait être un simple crochet, ou un bijou très
travaillé. Le manteau d'hiver était par ailleurs souvent fourré de lapin, ou d'écureuil.
La vie quotidienne au Moyen Age CM1 R Banyuls sur Mer 2005-2006 page 3Quand on n'allait pas pieds nus, les pieds et les jambes étaient couverts par les chausses, des bas
tricotés ou taillés étroitement dans l'étoffe, et maintenus par des jarretières. Parfois, les chausses
étaient « semelées », ce qui évitait de mettre une autre chaussure, surtout à l'intérieur. Sinon, on
portait des souliers faits d'étoffe ou de cuir souple et, l'hiver, des brodequins fourrés.
Un texte du début du XIII
e
siècle indique la marche à suivre la matin, une fois dites les prières :
« Premièrement vêtez votre chemise, chaussez vos braies, vêtez votre blanquet ou votre futaine
(sortes de gilets), affublez votre chaperon, chaussez vos chausses, chaussez vos souliers, puis vêtez
vos autres robes (employé ici dans le sens de vêtement), et ceignez votre courroie (ceinture) ».
http://www.geocities.com/SoHo/Coffeehouse/6572/costume.html
Le costume masculin et féminin est similaire du V
e
au XII
e
siècle. Il se compose de la chainse (une
tunique de dessous) portée avec une ceinture. Le bliaud est porté par-dessus la chainse laissant voir
l'encolure de celle-ci par une fente que l'on nomme amigaut. Le bliaud atteint les genoux pour
l'homme et le sol pour la femme. L'homme porte un « pantalon » souple appelé braies avec des
bandes molletières entrecroisées sur les jambes, du genou à la cheville.
Plus tard, la cotte et le surcot remplacent la chainse et le bliaud. Le surcot a son origine au temps
des croisades. Il est tout d'abord porté pour éliminer les reflets du soleil sur l'armure. La couronne
ou chapel d'orfèverie démontre l'opulence mais elle n'est pas un signe de rang social avant le XVI
e
siècle.
Au XIII
e
et XIV
e
siècle les vêtements féminins et masculins finissent par se distinguer. L'art
gothique prend racine en France et devient international. La minceur et la verticalité que l'on
remarque dans l'architecture se retrouve aussi au niveau du costume.
Le costume masculin raccourcit jusqu'à seulement quelques centimètres au-dessous de la taille.
Celui de la femme devient plus décolleté et ajusté comme le démontre la cotardie. Les boutons ainsi
que les lacets sont utilisés. Les manches s'élargissent. L'homme porte une cape d'épaule avec un
capuchon nommée chaperon. Il comporte une longue pointe appelée liripe. Elle est mise autour du
cou, du bras, ou pend à l'arrière. Le hérigaut est un manteau porté par l'homme et la femme à partir
du XIIIe siècle. Des fentes pallient à l'absence de manches et laissent entrevoir la doublure. Du côté
masculin, le pourpoint (vêtement court et doublé) fait son apparition. Il est accompagné de chausses
qui sont habituellement taillées dans le biais du tissu.
La mode du mi-partie (vêtement de deux couleurs divisé de façon horizontale, verticale ou
diagonale) est remarquée chez l'homme au XIV
e
siècle et se propage par la suite chez la femme. La
houppelande (grande robe à manches volumineuses) est portée par l'homme et la femme. Par temps
froid, le mantel (cape longue) est utilisé. Les armoiries de la famille sont appliquées ou brodées sur
le costume. On remarque aussi une certaine massivité dans les ceintures ; aumonière et dague y sont
attachées.
Les deux sexes chaussent des souliers pointus de velours ou de cuir flexible. Ces souliers sont
appelés poulaines. Chez l'homme, la pointe peut être tellement longue qu'elle nécessite d'être
attachée aux genoux par une fine chaîne ! La pointe de la chaussure est proportionnelle au rang de
celui qui la porte. Ducs et princes sont autorisés à porter des chaussures atteignant deux fois et
demie la longueur de leurs pieds. La haute aristocratie a droit à deux fois, les chevaliers une fois et
demie, les gens riches une fois et l'homme du peuple une demi-fois seulement.
La mode bourguignonne de la fin du XIV
e
au milieu du XV
e
siècle marque la fin du moyen âge. Le
gothique tardif est d'une verticalité encore plus marquée. L'accent est mis sur l'ourlet du vêtement
ou la bordure des manches. Elle prend la forme des créneaux des châteaux, elle est dentelée ou
simplement déchiquetée. À cette époque, les grelots sont très prisés comme accessoires décoratifs,
que ce soit sur les vêtements, les chaussures ou les ceintures. Le hennin, ce chapeau pointu
maintenant associé aux contes de fées, a été apporté par Isabelle de Bavière dans la dernière partie
du XIVe siècle. Il atteint jusqu'à 60 centimètres de hauteur.
La vie quotidienne au Moyen Age CM1 R Banyuls sur Mer 2005-2006 page 4La taille du costume féminin monte et est accentuée par le bandier (ceinture portée sous les seins).
L'encolure de la robe a la forme d'un V au devant et au dos. La robe comporte une traîne. Pour
l'homme le col de la houppelande allonge. C'est le col carcaille. Les cheveux sont courts, au-dessus
des oreilles. Cette mode est surnommée « coupe à l'écuelle ». Le chaperon est porté en turban
enroulé sur la tête dit « chaperon façonné ».
En 1476 les lois somptuaires régissent la mode. Elles limitent l'extravagance. Elles déterminent
entre autre la longueur maximum de la traîne de la robe des dames et le coût des vêtements. Il
semblerait que certains moines franciscains refusaient l'absolution aux femmes dont la traîne était
trop longue.
Au début du Moyen Âge, on utilise les couleurs neutres dans des draps de laine et de lin. À la suite
des croisades, le luxe de la soie d'orient, les broderies et le coton d'Arabie apparaissent. Le velours
très apprécié, est intégré aux vêtements à partir du XIII
e
siècle. Les couleurs les plus fréquentes sont
le bleu, le pourpre, le vert et le rouge. Bien que les préférences de la cour de Bourgogne et de la
haute aristocratie vont aux couleurs sombres, les riches bourgeois privilégient les couleurs
éclatantes. En 1468, Charles le Téméraire surprit ses courtisans en ordonnant le costume d'apparat
noir. La noblesse française porte le blanc lors de mortalité. Par contre, les espagnols eux portent le
noir en signe de deuil depuis le XI
e
siècle. Le cuir est très présent, surtout en Angleterre. On utilise
la fourrure comme garniture ainsi que pour doubler les vêtements. Les peaux d'hermine et de
menuvair (écureuil gris de Sibérie) sont les plus utilisées. Les vêtements sont ornés de motifs de
losanges, de croissants, de fleurs de lys...
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MessageSujet: Re: Histoire des costumes   Histoire des costumes Icon_minitimeVen 30 Aoû - 4:02

Au sujet des coiffes:

voile de tête, cale (petit bonnet de toile), chaperon plus ou moins ample pouvant servir de petit manteau de peur d’être considéré comme un ‘’égaré’’ ou une personne de mauvaise vie, nul ne va nu-tête !
Seuls les fillettes ne portent pas de coiffe.

On les trouve en toile simple pour les cales, ou en feutre, laine bouillie...


Au sujet des chaussures:

Au 14ème siècle, les femmes portaient des bottes mais nous ne sommes pas certain que ce terme ait la même signification que de nos jours. Au 15ème siècle, elles portaient des poulaines, tout comme les hommes, mais aussi des patins dont la destination était de protéger les chaussures légères et fragiles lorsqu'elles sortaient.

Les patins ou les galoches étaient des souliers munies d'une épaisse semelle en bois ou comportant des talons hauts et fabriquées en velours ou cuir gravé et décoré. Habituellement, elles étaient portées sur des chaussures légères. Parfois articulées, elles pouvaient être maintenues par des lanières de cuir sur le dessus du pied. Ce type de chaussure fut porté au Moyen-Âge et au 16ème siècle.

Le bois était parfois remplacé par le liège. L'utilisation de ferrures pour protéger la semelle était inconnue. Les souliers pouvaient être décorés de toutes sortes de manière : peinture, gravure, découpes ou estampage.

Les bottes à armer étaient armées de tiges et de mailles d'acier. Elles sont sans doute à l'origine des bottes de cuir portées aux 14ème et 15ème siècles par les deux sexes. En porter une seule était d'un grand raffinement.

Les souliers sont de formes variées, à semelles fines et sans talons, comme des pantoufles, parfois à tiges hautes comme des petites bottes. La mode des pointes extravagantes (dites à poulaine) apparaîtra plusieurs fois, au début XII e siècle chez les menestrels et les jongleurs, puis vers 1360 et une dernière fois au milieu du XV e siècle.

Chez les nobles, la chaussure est en peau avec des coutures retournées. Pour les préserver, on lace par-dessus des sabots de bois.
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