Manoir des Artistes
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| Dictionnaire des vestures | |
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Auteur | Message |
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Bonne Mémé Hôtesse édentée
Nom IG : PS Nombre de messages : 2394 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:51 | |
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Dernière édition par Bonne Mémé le Lun 4 Fév - 19:50, édité 4 fois | |
| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:51 | |
| A AiguilletteAccessoire Lacet de cuir ou de textile tressé au carton ou au doigt, qui sert à assembler ou à fermer des pièces de vêtement. Il permet aussi d'assembler des pièces d'armure. Pour faciliter le passage dans l'oeillet, l'aiguillette peut être terminée aux deux extrémités par un ferret métallique. Cordons terminés par un embout de métal, qui servent à attacher le haut des chausses au pourpoint ou au doublet. (XIVe-XVe) AmigautTerme technique Ouverture réalisée dans le col des vêtements pour les hommes comme pour les femmes. Elle était destinée à faciliter le passage de la tête. A l'époque romane, ouverture souvent brodée à l'encolure d'un bliaut, avec fente sur le devant. Atour de têteCoiffe Nom donné aux coiffes volumineuses des femmes de la fin du 14ème au derniers tiers du 15ème siècle. AumônièrePetit sac suspendu à la ceinture garni de menue monnaie pour distribuer l'aumône. Bourse bien entendue réservée aux nobles, contrairement à l'escarcelle. Aumusse ou Capuchon ou ChaperonCoiffe Coiffure en forme de capuchon long et doublée de fourrure destinée aux femmes comme aux hommes. Plus tard, ce couvre-chef sera réservé aux ecclésiastiques.
Dernière édition par Bonne Mémé le Lun 18 Fév - 6:21, édité 10 fois | |
| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:52 | |
| B
BalsoCoiffe Il s'agit d'un bourrelet plus large qu'à l'habitude, venant d'Italie. Banolier ou bandierAccessoire Au XVe siècle, ceinture haute et large portée sous la poitrine avec la robe à tassel. Barrette (ou barbette?)Coiffe
- La barrette est une coiffe souvent confondue avec l'aumusse et utilisée de la fin du 13ème au début du 14ème siècle. C'était un capuchon plat qui tombait sur les épaules. Elle était portée par les hommes comme les femmes? Ou que par les hommes? XIIIe au XVIe.
- La barbette est un voile fixé soit au dessus des oreilles, soit aux cheveux, soit au chapeau. Il cachait le menton et le cou. La barbette et le couvre-chef constituaient ensemble la guimpe qui était portée par les femmes d'âge mûr et les veuves du 12ème au 15ème siècle. Une variante de la barbette, qui recouvrait le front et le menton, était surtout portée en France et en Bourgogne par les femmes en deuil. Voile fixé soit au dessus des oreilles, soit aux cheveux, soit au chapeau, il cachait le menton et le cou. La barbette et le couvre-chef forment ensemble la guimpe, qui était portée par les femmes d'âge mur et les veuves. Une variante de la barbette, qui recouvrait le front et le menton, était surtout portée en France et en Bourgogne par les femmes en deuil.
(à vérifier, s'il y aurait peut-être 2 mots, barrette/barette et barbette?)BeluqueIl s'agit d'une mante portée par les femmes. Cependant, rien n'est sûr à ce propos. BlanchetVêtement douillet d'intérieur ou de dessous. Costume long porté par les femmes, pouvant servir de robe de chambre, parfois doublé et fourré. Bliaud ou bliaut
- Longue robe de dessus ou tunique portée du 11ème siècle jusqu'à la fin du 13ème siècle par les hommes et les femmes. Cependant, celui des femmes avait des manches longues et traînantes et était serré au niveau du buste, tandis que celui des hommes était fendu et souvent porté sur le haubert et la cotte de maille. Il était souvent richement décoré. A l'époque romane, tunique longue pour dame et plus ou moins courte pour homme. La forme simple du bliaut se caractérise par des manches cousus à l'angle droit avec gousset d'aisance sous les bras ainsi qu'une encolure avec fente, l'amigaut. Il se porte sur la chainse. Il est porté par tous, mais diffère dans les étoffes et ornements utilisés. Il peut être fendu sur les côtés ou sur le devant.
- Robe ou tunique de dessus. Le terme ne cesse de se dévaloriser et, à la fin du XIVe siècle, ce n'est plus que le nom donné à la blouse du paysan.
- 9-10ème: Vêtement noble. Robe en laine ou en soie à large encolure dotée de manche mi-longue et très large.
Les manches longues et traînantes étaient souvent nouées pour une plus grande liberté de geste.
- Robe à large encolure, avec les manches resserrées jusqu'aux coudes puis s'évasant . En 2 partie: le gipon (le haut) et le ou la gironée (jupe).
- Tunique de dessus, étroite, ajustée à la poitrine, les hanches et les bras. On porte parfois une ceinture à la taille. La jupe traîne jusqu'au sol. Les manches vont quasiment jusqu'à terre aussi et sont parfois relevées en noeud coulant. Le bliaut sera remplacé par le surcot vers 1230.
BombazinVêtement de dessous en futaine, ou futaine à 2 envers Boulevards ou hauts de chausseCa ressemble à un short à braguette qui se porte au-dessus des chausses disjointes, parfois même au-dessus des braies en plus. On trouve le terme dès 1457 et il se répand à partir de 1480. Bourrelet ou boudinSorte de boudin rond, un peu comme une couronne, que l'on pose sur la tête. Au fur et à mesure, il devient plus gros et plus haut. Il est souvent accompagné d'une huve que l'on place entre la tête et le bourrelet. C'est à la fois un anneau de tissu protégeant la tête des enfants lors de l'apprentissage de la marche et une couronne d'étoffe insérée dans le chaperon, au XVe siècle, pour le mettre en forme et lui donner du volume. Plus large, on l'appelle le balso, et vient d'Italie. Le bourrelet était formé d’un rouleau rembourré, en brocart ou en velours. Il était posé sur la résille qui maintenait les cheveux enroulés au-dessus de chaque oreille. BraiesCaleçon plus ou moins long, resserré à la taille par une coulisse. Les braies apportées par les Francs, subsisteront longtemps. Soit serrées sur la jambe, soit larges et resserrées par des bandes molletières. A l'époque romane, elles sont souvent courtes au niveau des genoux, sont parfois fendues sur les côtés, ce qui permet de les relever ou de les retrousser. Vêtement d'homme. Vêtement de dessous couvrant le corps de la taille aux cuisses, hérité des gaulois. Les braies ne cessent de se rétrécir pour épouser la forme de nos actuels sous-vêtements. On trouve aussi en 1453 le terme de "petits draps" et en Bourgogne le terme de "drappeaux". Bracerolle ou brassièreIl s'agit d'une sorte de camisole portée en vêtement de dessus par les femmes en couches et les enfants, du milieu du 14ème siècle jusqu'à la fin du 16ème siècle. Elle pouvait être avec ou sans manche, fourrée ou piquée. Brodequins Fortes chaussures, à tige montant au dessus de la cheville. Ce nom est aussi utilisé pour un instrument de torture... miam!
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| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:52 | |
| C
Cale Coiffe Au XIIIe siècle, coiffe de toile blanche très simple pour hommes de toutes conditions. Nouée sous le cou, elle est portée aussi bien à la maison qu'au dehors, et parfois sous un chapeau. Petite coiffe de 2 ou 3 pièces de toile de lin ou de chanvre, épousant parfaitement la forme de la tête et nouée par deux cordons sous le menton. La ale n'est plus guère portée dès la fin du XIVe siècle que par les paysans et souvent en dessous d'une autre coiffure. CamailVêtement militaire, mais aussi sorte de petite cape, faite d'hermine, que l'on pose sur le manteau. CamisoleVeste légère en lingerie portée par les femmes. CapeElle sera portée fermée par une fibule sur l'épaule droite au Moyen-Age, avec une courte cape par dessus, ou bien ouverte sur le devant et maintenue par une ceinture. Courte ou longue, selon les goûts et le sexe. Semi-circulaire, elle est portée au XIIe par les hommes, puis au XIIIe par les femmes mais en version plus longue. CapelCf Chapel, fronteau, cerclet... Au XIIe, cerclet, ruban, couronne de fleurs... accessoire féminin. CapuchonCoiffe Il s'agit de la partie haute du chaperon, la cagoule qui couvre la tête. Le bas est appelé la pélerine. cf aumusse CasaqueVeste de femme recouvrant la jupe jusqu'aux hanches. CeintureElle est l'un des éléments principaux du costume médiéval. Elle permet de cintrer les robes à la taille, et d'y attacher des accessoires, car le costume médiéval ne contient pas de poches. Elle peut être en cuir, en tissu, simple ou à pans tombant. Son rôle originel est de serrer la tunique à la taille, mais surtout, de montrer sa fortune. Plus la ceinture est travaillée, plus elle est signe de richesse. Les patenôtres sont des bijoux de ceinture. Chainse (ou chemise)
- Tunique finement tissée, ses manches sont resserrées aux poignets et on porte par dessus un Bliaud qui s’apparente à une robe longue porté par les deux sexes. Chemise de dessous de même forme que le bliaut à l'époque romane, mais de tissu plus fin. A la même époque, les manches sont longues et serrées aux poignets, des goussets d'aisance sont cousus sous les aisselles pour plus de liberté. Les manches peuvent parfois s'arrêter aux coudes.
La coupe est souvent simple et ample, l'étoffe de lin ou de chanvre. Matelassée de coton ou en toile de lin surpiquée comme à l'époque gothique, sans manche avec une encolure en V, on peut l'appeler auqueton (ou hoqueton). Elle est coupée droite avec deux larges bandes de triangles sur le côté pour donner de l'ampleur.
- Tunique portée sous la robe et sur la chemise. Dès le milieu du XIVe siècle, la chainse tend à disparaître au profit du pourpoint.
- Au XIIe: appelée chemise. Vêtement du dessous, à manches étroites, jupe longue et plissée, avec des ouvertures "fichets" ou non sur les côtés.
- Au XIIe toujours: la chainse est comme une chemise, mais elle est lacée sur les côtés.
Attention, on distingue le chainse de la chainse.
- Tunique de dessous.
- Le chainse : vêtement féminin de dessus, comme une tunique, à manches. C'est une toile blanche et lin ou de chanvre, qui n'est pas porté avec un bliaut ou une cotte. Il peut être ridé (plissé) et délié (lâche). C'est un vêtement sobre sans ornement ni accessoire. Il peut être lacé, et symbolise la pureté et la sobriété. Avec traîne, il symbolise la séduction. C'est un vêtement porté essentiellement par les jeunes. Il pourrait du coup être porté pour les baptêmes?
ChapeManteau d'apparat de grande ampleur et circulaire. D'influence orientale. Vêtement d'homme Ce long manteau est muni d'un capuchon, détaché ou non. Chapel de fleursCouronne de fleurs fraîches. Il peut aussi être fait en chapel d'orfèvrerie. Chapel d'orfèvrerie ou fronteau, cercle, cerclet, filet, tressoirLe fronteau est un bandeau d'or ou de soie utilisé comme coiffe par les femmes au 14ème siècle et au début du 15ème. On l'appelait aussi chapel d'orfèvrerie. ChaperonCoiffe Il est constitué d'un capuchon et d'une pélerine. Cape très courte à capuchon, cagoule à bout pointu recouvrant les épaules. Il va se transformer en accessoire de mode, en enfilant l'ouverture du visage sur le sommet du crâne et en enroulant les parties tombantes au-dessus de la tête, et donnera les "coiffes turban". Il s'agit d'un capuchon séparé de la chape et comportant une pèlerine dite "collet" ou "guleron". Cette pièce de vêtement naquit vers la fin du 12ème siècle. Elle perdura jusque vers la moitié du 15ème siècle sous diverses formes. Capuchon enveloppant la tête et les épaules. Une ouverture appelée "visagière" encadre le visage. Composé aussi d'un camail. Au XIVe siècle, la pointe ou "cornette" prend des dimensions démesurées. Le chaperon est porté par-dessus les autres coiffes pour les protéger. Un chaperon associé à un surcot donne la huque. cf aumusse ChaussesPièces de vêtement qui couvrent les jambes sur leur longueur ainsi que les pieds, et qui sont maintenues par des liens entrecroisés, soit tout le long (bandes molletières, soit au genou (jarretières), et qui sont attachées au gippon puis au pourpoint. Suivant les époques, elles sont séparées ou assemblées, on parlera alors de chausses à plein fond ou plaines, et les fixations à la pièce de vêtement du haut se multiplient. C'est l'équivalent de nos collants de maintenant. Les chausses masculines montent jusqu'à l'entrejambe, tandis que les chausses féminines s'arrêtent à hauteur de genou. Elles montent d'abord jusqu'à l'entrejambe, puis jusqu'aux hanches (séparées), puis se finissent en caleçon fermé au XIVe siècle (chausses à plein fond ou plaines). On les appelle aussi "bas" chez les femmes, puisqu'ils s'arrêtent aux genoux. Les pauvre n'en portent pas toujours en été. CoiffeTissu épousant la tête et porté sous le chaperon. Elle est différente de la cale car contrairement à cette dernière elle ne comportait pas de brides pour la fixer sous le menton. Terme généraliste pour désigner toutes les coiffes. En général, les coiffes sont symboles d'honneur. Elles peuvent être portées en turban (comme le chaperon), ou façonnées. Coiffe à corne(s)Les coiffes à corne comme leur nom l'indique étaient constituées de cornes pouvant varier dans la forme et les dimensions. La coiffe en "pain de sucre" est du même genre mais formée d'une seule pointe. Elles étaient souvent ornées d'un long voile. Toutes ces coiffes furent à la mode jusqu'en 1480. Il faut savoir que le terme de "hennin" couramment utilisé à notre époque ne désigne absolument pas l'une de ces coiffes car il s'agit en réalité d'une dénomination qui pouvait avoir une connotation satirique dans certains cas. En effet, les milieux religieux étaient fermement opposés au port de ce genre de couvre-chef en raison de leurs dimensions excessives et, pour les coiffes à corne, pour leur ressemblance avec les cornes du diable. Cependant, on ignore la signification exacte du mot hennin dont on ne trouve trace nulle part. Coiffures à cornes : Ce sont les coiffures féminines de la fin du 14ème siècle au début du 15 ème. Parmi elles se trouvent l'escoffion, qui pouvait être avec ou sans cornes. Coiffe en pain de sucre ou henninCoiffe avec 1 seule corne CornetteCoiffe de certaines religieuses. CorsetIl ne s'agit pas du tout, mais alors pas du tout du corset type XIXe qui serre la poitrine et empêche les femmes de respirer. Non non non! Le corset est une robe longue fendue et lacée sur la poitrine, entre une chemise et une cotte, ouverte sur le devant, réservée aux jeunes filles et aux femmes qui doivent s'habiller seules. Ou aux femmes qui allaitent. Cotardie ou cotte hardie
- Il s'agit sans doute d'un surcot porté sans ceinture avec des manches larges de la fin du 13ème au 15ème siècle.
- Cotte ajustée et décolletée qui montre les formes du corps. Costume long porté par les femmes avec le col pour seule ouverture et aux manches larges, dont on relevait le bas pour marcher. Il pouvait êter maintenu grâce à une agrafe nommée "troussoir".
- Vêtement de dessus court, ou long, porté par les deux sexes .
- Un vêtement particulièrement sophistiqué à la fin du 13ème siècle: la cotardie. Elle est constituée d'une grande quantité de tissu pour obtenir des plis de tissu de fuite de fantaisie dans le bas de la robe. Plus longue que le corps. Souvent orné de rubans, brodés avec des ornements de soie. Manches en cotardie: type de vêtements qui ont souvent une fonction uniquement décorative. La cotardie avec manches fendues peut être porté avec les manches rejetées en arrière pour montrer la mode combinaison de couleurs pour les couleurs.
- Les différences entre le surcot et la cotardie seraient-elles la longueur (surcot plus court pour laisser apparaître la cotte, cotte hardie traînant au sol) et les manches? (pas de manches ou courtes sur le surcot, manches longues et parfois ouvertes sur la cotardie)
Sur d'autres sources, on voit la cotardie comme une variation du surcot. Le gipon serait plus ajusté et boutonné, et la jupe plus large et froncée.
- Vêtement de dessus, en 3e épaisseur. Utilisée pour les sorties en extérieur, elle est faite dans un tissu de qualité moindre pour ne pas être abîmée.
- Proche du surcot. Mi XIVe, elle a des manches pendantes à partir du coude, longues ou jusqu'aux genoux. On relève le bas sur le bras ou d'une main. Elle est souvent doublée de menu vair et parée de fourrure.
CotteTunique ou robe, c’est une tunique simple commune aux deux sexes, qui se porte entre la chemise et le surcot, elle a des manches. Elle est taillée dans des tissus fins, puis à l'époque gothique, dans des tissus plus lourds, laine, lin, damas, brocart, avec des plis plus larges. Elle est portée très longue, avec une légère traîne arrondie au dos. A l'époque gothique, on l'appellera gipon (ou gippon quand elle est portée avec une armure, jacque ou jacquette chez les paysans. Rembourrée, elle est proche du pourpoint. Tunique portée entre la chemise et le surcot. Elle fut remplacée par le corset (rien à voir avec le corset de maintenant cependant), constitué de manches courtes qui laissaient passer la chemise. Ouvert par une fente lacée, il était habituellement porté sous la robe, mais pouvait la remplacer. Tunique portée sur la chemise, souvent sous une robe. La cotte disparaît à la fin du XIVe siècle et n'est alors plus guère portée que par la paysannerie ou les classes les plus pauvres. Au XIVe, sa ceinture se porte à la taille, et elle est ample. Mi XIVe, elle est déjà plus ajustée au buste, et peut être lacée au niveau du tronc, des côtés et du dos. Elle est très souvent faite de drap de laine. Tunique de dessous, ample, longue, avec des manches étroites. Coutre-coteCrépine, crespine ou crespinetteCoiffe Filet qui couvrait les coiffes des dames pendant le 13ème siècle. On différencie la résille de la crépine. La résille correspond juste au filet, la crépine est l'ensemble formé de 2 chignons macarons sur le côté ou un derrière et de la résille. La crépine est attachée à l'aide d'un tressoir souvent enrichi (chapel d'orfèvrerie etc...). CouvrechefCoiffe Carré de toile porté par les hommes pendant la nuit. Le couvrechef évoluera vers le bonnet de nuit. Cf cale?
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| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:54 | |
| D
Découpures (ou freppes, déchiquetures)Festons décoratifs découpés sur le bord des vêtements. Demi-ceintCeinture constituée d'une chaîne en argent, sur laquelle il est possible de suspendre divers objets d'usage courant. Portée par les femmes au 15ème siècle, elle était constituée de deux chaînes de longueur différente. DiadèmeAppelé aussi Chapeau d'orfèvrerie ou chappel d'or. On le place souvent par-dessus le couvre-chef, puis sur la coiffure en "cheveux". Il s'agit d'un cercle d'or et des pierreries, dont le prix peut facilement monter jusqu'à 4000 écus. Cf Chapel d'orfèvrerie, fronteau, cerclet... Doublet
- Vêtement de dessous porté par dessus la chemise par les hommes comme les femmes du 12ème au 15ème siècle. Il était fabriqué avec une double toile de futaine ou de linon et de la longueur approximative d'une camisole. Il était appelé "doublet à vestir". Vêtement d'intérieur ou de dessous, douillet et porté entre la chemise et le bliaut. Court, et sans manche. Vêtement d'hiver. Apparenté au pelisson.
- XIIe: corsage de dessous plus ample que la chemise, avec ou sans manches. En lin ou en coton.
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| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:54 | |
| E EncolureTerme utilisé pour définir le col d'un costume. L'encolure est souvent taillée en rond ou en carré. On la maintient par un fermail ou une afiche, quand le corsage est fendu. EscarcellePetit sac suspendu à la ceinture des voyageurs. A partir du XIVe siècle on y glisse un couteau ou une petite dague appelée "miséricorde". EsclavineSorte de manteau ou pèlerine à manches amples et capuchon, portée par les pèlerins. EscoffionAppelé aussi coiffe bicorne
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| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:54 | |
| F
FermailXIIe siècle. Broche ouvragée permettant de fermer l'encolure d'un bliaut ou d'une tunique. FibuleAttache métallique permettant de fermer les vêtements. Les fibules, sous les mérovingiens étaient particulièrement décoratives et de formes variées, notamment zoomorphes. ForcesCiseaux médiévaux, forgés d'une seule pièce à deux lames. FreppesA partir du XIIIe, découpures "en barbes d'écrevisses" du bas de certains vêtements, manches, chaperons... "Frepe" en ancien français, ou "frappa" en latin médiéval, désigne le lambeau d'étoffe ou la déchirure d'un vêtement. Quand ce terme apparaît dans les comptabilités des comtes puis des ducs de Savoie, il perd cette connotation négative et désigne un type bien particulier de décoration assimilé à des découpures de formes plus ou moins originales, allant de la simple incision formant des franges à la ribambelle florale. Elles agrémentent les vêtements, les chaperons et les équipements équestres de la famille princière. Cette mode n'est bien entendu pas une spécificité savoyarde puisque les comptabilités des rois de France et des ducs de Bourgogne en font état sous les termes cette fois de « descope » ou « decoppeture ». Les textes plus descriptifs, comme le Journal d'un bourgeois de Paris, parlent de « deschiquetures» ou de vêtements «destranchés »; les sources littéraires recourent à un champ lexical plus poétique, qualifiant les habits de « langues », « entaillés », « rigotés » ou encore «alligotés». D'ailleurs l'ensemble des images médiévales reflète l'enthousiasme des princes européens pour cette nouvelle mode. La nouveauté est la plupart du temps adoptée en priorité par les jeunes hommes des cours princières. En Savoie, c'est pourtant un comte âgé de 44 ans en 1378 (AmédéeVI) qui introduit les freppes à la cour. Il s'en réserve le port exclusif jusqu'à sa mort en 1383. Son successeur, Amédée VII (1383-1391), ne fait confectionner qu'un seul vêtement freppé. C'est surtout sous le gouvernement d'Amédée VIII (1391-1434) que la mode se développe. Cette décoration s'impose sur les vêtements de la « familia » ducale : les fils légitimes, les bâtards mâles, les instructeurs des enfants, les pages et quelques grands officiers de l'hôtel en bénéficient. En revanche, le petit personnel de l'hôtel, qui reçoit pourtant une dotation vestimentaire chaque année, n'en est jamais pourvu. Amédée VIII cesse de s'en faire confectionner à partir de 1419. On peut sans doute déjà voir dans cette décision la volonté d'une vie plus ascétique, qui le conduit à abandonner le pouvoir à son fils en 1434 et à se retirer à Ripaille, près du lac Léman, au sein d'un ordre érémitique. Malgré tout, la mode reste bien vivante à la cour et la fabrication explose entre 1430 et 1440. Précisons que cette mode n'est pas uniquement masculine : la comptabilité enregistre aussi des commandes pour les filles, les brues et les bâtardes d'Amédée VIII, ainsi que pour les femmes de haut rang en résidence à la cour. Après un demi-siècle d'existence, les freppes disparaissent presque totalement entre 1440 et 1450, et font placée ce que les scribes savoyards nomment la « monstre » : une longue découpe de la manche du vêtement qui débute à mi-bras et s'arrête au-dessus du poignet. La chemise devient alors un élément visible de la vêture et aussi un enjeu de mode. FronteauBandeau d'or ou de soie utilisé comme coiffe par les femmes, aussi appelé chapel d'orfèvrerie. Cf chapel d'orfèvrerie, cerclet etc...
Dernière édition par Bonne Mémé le Mer 4 Sep - 2:28, édité 10 fois | |
| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:59 | |
| G
Galoches ou patinsCe sont des semelles de bois, un mix entre des sabots et des tongs, que l'on enfile sur les chaussures pour les protéger (les chaussures n'ont pas de semelles renforcées comme nos chaussures actuelles). Elles sont portées jusqu'au XVIe. Galon ou orfroisBande de tissu d’or, d’argent, de soie, de fil, de laine, etc., qui a plus de corps qu’un simple ruban, et que l’on met au bord ou sur les coutures des vêtements, soit pour les empêcher de s’effiler, soit pour servir d’ornement. L'orfroi est brodé et surtout plus largé que le galon. Il pourrait aussi s'agir de galons ornés de pierreries, à vérifier? GambisonSorte de manteau matelassé que l'on porte sous la cotte de mailles. GantsAccessoires de mode indispensables au Moyen-Age Ils sont en soie, en cuir ou en fourrure. Les gants de fauconnier, appelés aussi gants d'oiseau, sont en cuir renforcé. Garde-corpsVêtement de dessus porté par les hommes comme les femmes. Au début du 14ème siècle, il remplace le surcot ou peut se superposer à lui. Il est similaire au corset. Il disparaît à la fin du 14ème siècle. Les manches sont souvent plus longues que les bras pour pouvoir les plisser, et sont très larges. Elles sont pourvues d'ouverture sur le devant pour pouvoir sortir les bras par temps chaud et avoir plus d'aisance. GarnementLe mot définit chaque partie d'une robe au Moyen Âge, réalisée dans un même drap. GiponXIIe. Corsage ajusté lacé dans le dos ou sur les côtés, qui fait partie du bliaut. GonelleCoiffe paysanne Chaperon fermé sur le devant par des boutons Cf Chaperon GonneauGorgerette ou touret de col ou GorgiasDéfinit tout accessoire couvrant le cou et la gorge, fait de soie, de laine ou de fourrure. Il pouvait être plus ou moins décoré. On l'appelait aussi "gorgias". Il s'agissait dans ce cas d'une gaze qui couvrait le décolleté profond des robes et les bords du col. GuimpePièce de toile encadrant le visage et les épaules. Il s'agit d'une étoffe légère que les femmes utilisaient pour s'entourer le visage et dont les pans tombaient sur le cou et la poitrine. Au départ, c'est un chaperon de toile finie, dont l'ouverture s'adapte à l'ovale du visage afin de masquer le cou, la gorge, voire le menton. Certaines guimpes ne recouvrent pas entièrement la tête mais sont fixées sur la chevelure au dessus des oreilles. Elle est portée par les religieuses, les veuves, pour aller à l'office, pour montrer son sérieux ou son austérité, et parfois par les femmes mariées. Constitution: une mentonnière, un bandeau sur la tête (les 2 formants la barbette), et un voile par dessus. Voile qui couvre les épaules, le cou et encadre le visage. Elle s'attache de chaque côté de la coiffure. On pose un voile par-dessus le plus souvent. | |
| | | Bonne Mémé Hôtesse édentée
Nom IG : PS Nombre de messages : 2394 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Lun 4 Fév - 13:59 | |
| H
Hauts de chausses ou boulevardsRessemble à un short à braguette qui se porte au-dessus des chausses disjointes. On trouve le terme dès 1457 et il se répand à partir de 1480. HenninLe "hennin" apparaît vers 1430 et pouvait atteindre un mètre de haut. Réalisé en papier rigide ou en toile empesée, il était recouvert de soie ou d'une autre étoffe précieuse. Un voile transparent pouvait le recouvrir ainsi que le visage et tomber jusqu'au sol. Ce voile pouvait aussi être fixé sur la pointe du "hennin". Les cheveux qui dépassaient de la coiffure étaient rasés sauf un petit triangle au milieu du front. Il est souvent confondu avec la coiffe à corne. Le hennin désigne l'atour conique des coiffes à cornes, plus ou moins haut. C'est un cornet de toile raide. Apparait vers 1430, pouvait atteindre un mètre de hauteur. Réalisé en papier rigide ou en toile empesée, il était recouvert de soie ou d'une autre étoffe précieuse. Un voile transparent pouvait le recouvrir et tomber jusqu'au sol. Ce voile pouvait aussi être fixé sur la pointe du hennin. Les cheveux qui dépassaient de la coiffure étaient rasés, sauf un petit triangle au milieu du front. Le hennin tronqué est un hennin coupé dans sa hauteur. Conique (pointu), tronqué (pointu coupé dans sa hauteur), double (ou coiffe à cornes) HérigautManteau long doublé de fourrure, orné de fentes latérales en guise de manches. HeusesBottes. A la fin du XVe, on les porte très hautes avec de larges revers de cuir. Hocqueton ou auquetonChemise matelassée Houppelande
- Ce vêtement était porté par tous de 1375 à 1425. C'était une large robe à grandes manches évasées avec parfois un col en forme d'entonnoir dit Carcaille. La houppelande féminine était longue et fermée sur le devant ; elle pouvait comporter une traîne. C'est un manteau, un surtout, proche du peliçon, ouvert ou non sur le devant. De cérémonie, elle tombe jusqu'aux pieds, de ville elle s'arrête aux mollets, de chasse ou de voyage, elle sera plus courte encore. Elle a un collet montant, elle peut être resserrée à la taille par une ceinture, ses manches larges peuvent être freppées.
Au XVe, elle devient une robe à part entière chez les femmes, parée, d'apparat, doublée, fourrée, serrée à la taille. Elle forme de gros plis sur le buste et la jupe, et montre une silhouette lourde et engoncée.
- Manteau ample et long, sans manches (rien a voir avec la robe pour femmes des RR ). La houppelande féminine était longue et fermée sur le devant, elle pouvait comporter une traîne.
- Elle a toujours une ceinture sous la poitrine. On peut en trouver 4 sortes: la houppelande à carcaille (col haut, boutonné jusque sous le menton, manches amples, évasées et déchiquetées), la houppelande à collet renversé (un peu comme les cols de chemise), et la houppelande à saindre, appelée aussi robe à pièche ou robe à tassel, et la houppelande flamande (avec des plis très marqués, fixes et rembourrés).
HousseXIVe. Long manteau à manches courtes et larges muni d'un capuchon. Ressemble à la dalmatique. HuqueVêtement de dessus masculin sans manche. HuveVoile qui forme sur la tête une sorte d'auvent. Elle est maintenue par de longues épingles. Elle peut être bordée de plis ou ruchée. La huve est une coiffure en forme de cornette évasée en auvent. Elle était maintenue de chaque côté de la tête par de longues épingles. Les pans retombaient sur le cou. Elle fut portée plus particulièrement de la fin du 14ème siècle au début du 15ème siècle. Coiffure en forme de cornette évasée en auvent. Elle était maintenue de chaque côté de la tête par de longues épingles. Les pans retombaient sur le cou. | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:46 | |
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Dernière édition par Aemilia le Lun 27 Avr - 13:35, édité 1 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:47 | |
| J
JacqueTunique ou veste de paysan, mais aussi vêtement militaire pour les gens de pied, qui peut être rembourrée au torse et aux épaules. JarretièresAccessoire mixte, porté par les hommes comme par les femmes! Elle s'accroche aux genoux pour les femmes. Il s'agit de lannières de cuir qui maintiennent les chausses (l'équivalent de nos collants). Elles peuvent être ornées de plaques boucles, de contre-plaques, et de ferrets. Parfois, elle partent du pied jusqu'aux mollets (bandes molletières). JournadeCasaque, cotte courte sans ceinture, avec ou sans manche. La taille n'est pas marquée. Elle est portée par diverses catégories sociales, notamment les hérauts, les soldats(par dessus l'armure), et l'homme des rues. Vêtement du XVe siècle. Très pratique pour chevaucher.
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 17:22, édité 5 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:47 | |
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Dernière édition par Aemilia le Lun 27 Avr - 13:35, édité 1 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:47 | |
| L LiripipePointe très longue d'un chaperon, qui peut descendre jusqu'à terre et se nouer pour ne pas traîner sur les sols. (XIV-XIVe siècles) Appelée aussi cornette.
Dernière édition par Aemilia le Lun 27 Avr - 13:35, édité 4 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:47 | |
| M
MalécoteMantel (ou manteau) Vêtement quadrangulaire, circulaire ou semi-circulaire (ou demi-lune), porté surtout par la noblesse. Le manteau est un vêtement ample, sans manche, semblable à une large cape, retenu sur le devant par un galon ou des agrafes et qui se drape avec noblesse autour du corps ou sur le bras. Quadrangulaire: surtout pour les rois et nobles. Semi-circulaire. Attachés sur l'épaule droite et drapés sur le bras gauche. Chez les femmes, le manteau s'appelle une chape. Elle est attachée devant la poitrine par une agrafe puis par un cordon, et est plus courte que l'habillement. Elle s'allongera par la suite. La chape est un vêtement d'origine ecclésiastique. Les femmes portent rarement un manteau, mais plutôt un gilet en peau retournée entre la chemise et la robe, comme le peliçon. Chez les hommes, on peut aussi appeler ça un chlamyde, quand le manteau est attaché sur l'épaule. On peut aussi porter un manteau court devant, long derrière accroché aux épaules, fendu devant. On peut aussi avoir des manteaux courts, appelés petite mante. Le manteau est souvent doublé de fourrure, dont le menu vair. MentonnièreBande de tissu de lin fin et blanc, qui passe sous le menton et se croise au-dessus de la tête. Elle est fixée sur une autre bande de tissu plus étroite qui entoure la tête et retient sur la nuque la masse des cheveux en chignon. Un voile blanc assez court de forme arrondie se place sur le tout et est maintenu par un cercle de fer ouvragé ou une couronne. Mi partiA partir du XIIIe, assemblage des vêtements en deux couleurs, chacune correspond à la moitié verticale du corps. MolletièresPendant le haut Moyen-Age et à l'époque romane, bandes de laine ou de peau entourées autour du mollet masculin, et maintenues en place par des lanières de cuir, rubans ou bandes de tissu.
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| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:48 | |
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| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:48 | |
| O
OrfroiGalons brodés d'or, garni de plaques de métal où sont enchâssées des pierreries qui bordent les manteaux des nobles et des évêques. Large galon d'or. Terme utilisé: "orfroisié"
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 18:09, édité 5 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:48 | |
| P
ParementBordure faite de fourrure ou d'une riche étoffe placée sur le devant des vêtements de luxe à partir du 12ème siècle. Le vêtement était doublé d'un tissu ou d'une fourrure plus ordinaire. PassementerieRubans, pompons , cordons , galons et dentelles de faible largeur fabriqués avec des produits de métalliques, ou des dorures. PélerineCape munie d'un capuchon ; une cape courte protégeant les épaules. Pélerine : Cape munie d'un capuchon ; une cape courte protégeant les épaules. Peliçon (ou pelisson)- Le peliçon est un vêtement de fourrure porté du 12ème au 14ème siècle entre la chemise et la cotte. Il peut avoir la forme d'un manteau, d'un surcot ou d'un garde-corps. Il peut s'agrémenter d'une petite cape par-dessus. Il est assez similaire au doublet, sauf qu'il est doublé de fourrure.
- XIIe: vêtement fourré sans manche, ouvert devant, boutonné ou lacé. Vêtement de dessous ou de milieu, il devient un vêtement de dessus au XIIIe. Cf doublet.
Pigasses ou pigaches ou poulainesChaussures à bout exagérément long rembourré d'étoupe, terminé en forme de pointe ou d'aileron, une mode créative, mais de courte durée (époque romane). Chaussures masculines. Mi XIVe mi XVe, chaussures à bout très pointu. Chaussures à longues pointes relevées. PlastronIl s'agit d'un gilet de fourrure, porté sur les surcots ouverts notamment, que l'on attache sur le haut des épaules par 2 boutons ou fermaux. Vêtement du XIVe. PourfilIl s'agit d'une bande de fourrure qui bordait les ourlets et les ouvertures des vêtements de luxe. PourpointVêtement qui couvre le corps du cou à la ceinture. Il est l'héritier du gambison ou du doublet. Il est en général fermé par devant par des boutons. Vers la fin du XIVe siècle, on le munit d'un col montant. Il est resserré à la taille et très près du corps. Il peut être rembourré au torse et aux épaules. Vêtement d'homme
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 17:08, édité 8 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:49 | |
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Dernière édition par Aemilia le Lun 27 Avr - 13:37, édité 1 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:49 | |
| R RésilleElle sert à maintenir les cheveux, tout d'abord en chignon, puis quand la masse s'épaissit vers le XIIIe siècle. C'est un filet d'or, d'argent, ou de perles tressées. Elle est fixée sur la tête par un cercle. Résille : Filet à larges mailles qui retient la chevelure des dames. Robe à tasselCaractéristique de la deuxième moitié du XVe. C'est une robe plus fluide et élégante que la houppelande et la robe parée. La taille est très fine et serrée par une large ceinture (bandier), le décolleté est trsès profond et en pointe, souvent jusqu'à la taille, et garni d'un triangle d'étoffe légère, le tassel. Une bande de fourrure borde le décolleté, les poignets des manches et le bas de la robe qui peut tomber jusqu'aux pieds ou s'allonger en formant une traîne. Robe déguiséeDéfinissait au 15ème siècle les vêtements à la dernière mode et de conception hardie. Cette dénomination s'oppose à celle de "robe de commune" et à "ancienne guise". RoichotRochetBlouse pour paysan, XIVe et XVe siècles.
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 18:16, édité 5 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:49 | |
| S
SarrauAmple blouse de travail. Serre-têteEn or ou en argent, il est souvent porté par les femmes de la noblesse. SorquerieCotte plus près du corps. Terme du XIVe siècle. Surcot
- Ce vêtement se substitua au bliaud au 13ème siècle. Il était porté par dessus la cotte, long, avec des manches longues, ajustées, des demi-manches ou même sans manches. Il était destiné aux hommes comme aux femmes mais pour ces dernières le surcot comportait une jupe très longue avec une grande ampleur. Le surcot dit ouvert avait des emmanchures très échancrées. A l'époque gothique, il est soit plus court que la cotte pour la laisser apparaître, comme auparavant, soit il est beaucoup plus long mais sera relevé avec élégance pour que l'on voit également la cotte. Robe de dessus portée par les deux sexes. Le corsage était fendu et largement échancré des hanches aux emmanchures, il laissait apercevoir la cotte. Le devant formait une espèce de gilet recouvert d'hermine, tout comme l'était la bordure des emmanchures.
- Surcot ouvert ou paré : réservé aux femmes, il était ouvert sous les bras, de l'aisselle (emmanchures) aux hanches et bordé d'hermine sur le gilet. Son corsage peut être fendu. Il laisse apercevoir la cotte.
Le plus souvent, c'est un vêtement ample.
- Tenue d'intérieur, plus luxueuse que la cotte hardie, car c'est une tenue d'apparat. Elle est souvent fourrée pour avoir chaud. Au niveau de la forme, on a souvent un col rond, pas de manches mais une ouverture sur les côtés du torse sous les bras, des aisselles jusqu'aux hanches, une traîne pour les nobles, et parfois, des manches longues par-dessus. Il peut être ouvert et long, sans manches, avec une grande ampleur, ou clos et court, avec des manches et peu d'amplitude en bas.
- Cf bliaut. En 2e mode, le surcot est plus étoffé au corsage et à la jupe, avec des manches plates jusqu'aux poignets, une ceinture, et il cache toute la cotte. Vers la fin du XIIIe, on porte 2 surcots: celui du dessus est ample (sauf aux épaules) et flottant du bas, n'a pas de ceinture, le bas traîne et il peut aussi avoir des manches au coude. Il va donner la cotardie. Le 2e est échancré jusqu'à la ceinture, avec un corsage très ajusté en-dessous pour mieux dessiner les formes. Il donnera le surcot porte d'enfer, que l'on porte souvent avec une mante de fourrure.
On porte le surcot jusqu'à la fin du XIVe siècle.
- Sans manche, fermé sur les épaules par des boutons, fendu pour les bras, pas de ceinture, jusqu'à mi-jambe pour voir la cotte.
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 18:08, édité 13 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:50 | |
| T TablierDe forme rectangulaire, il tombe parfois jusqu'aux chevilles. Il est le plus souvent noué dans le dos. Il peut monter jusqu'aux épaules, notamment quand il s'agit d'un tablier pour semer les blés. Au Moyen-Age, il est toujours écru ou blanc, ce n'est qu'à la fin du XVe qu'on commencera à le teinter en rouge ou en bleu. Il est le plus souvent réalisé en futaine, un mélange de lin et de chanvre. TasselPièce de tissu fin couvrant la gorge, adaptée au très profond décolleté en pointe de la robe à tassel. Templette ou templièreLa templette ou templière est une décoration utilisée au 15ème siècle, faite en métal sur laquelle s'enroulaient les tresses de la chevelure placées au-dessus des oreilles. Templette ou Templière : Décoration faite en métal sur laquelle s'enroulaient les tresses de la chevelure placée au-dessus des oreilles. Toque ou mortierCf Touret? Appelé aussi chapeau élevé, à cannelures, à godrons... avec un ruban sous le menton. TouailleCoiffe simple pour paysanne. Aussi un morceau de tissu blanc, linge, chiffon, propre à de nombreux usages, torchon, serviette.... TouretTrès présent au long de l'époque gothique. C'est une sorte de boîte ronde, posée sur la tête et munie d'une mentonnière. En dessous, les cheveux sont retenus en chignon sur la nuque. Il va peu à peu s'élargir, ainsi que sa mentonnière. Le touret utilisé du 13ème au 15ème siècle, est constitué d'un voile qui recouvre le front. Nom donné à différentes coiffes pour dame et particulièrement à celle, caractéristique du XIIIe, semblable à une boîte ronde et portée avec une mentonnière. Touret : Voile qui recouvre le front. Touret de Colcf Gorgerette TressoirLe tressoir est une coiffe constituée d'une tresse d'or ou de soie ornée d'orfèvrerie. Cf fronteau Troussoire ou ceinture à trousserA la fin du 14ème siècle, cette agrafe permettait de relever la traîne des robes. Truffe ou truffeauBourrelets de cheveux postiches qui constituaient les hautes coiffures de la fin du 14ème siècle et du 15ème siècle. En forme de coeur.
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 17:47, édité 6 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:51 | |
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Dernière édition par Aemilia le Lun 27 Avr - 13:39, édité 1 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:51 | |
| V
Vertugo ou VertugadinEn Espagne, la mode du début du 15ème siècle se caractérisait par un détail typique, le vertugo. C'est en Castille, vers 1470 que naquît l'usage de ces cercles rigides qui deviendront au 16ème siècle le vertugadin français et le farthingale anglais. Cet élément vestimentaire fut utilisé jusque vers 1490 en Castille. C'est la reine Jeanne de Portugal qui en lança l'usage afin de donner suffisamment d'ampleur à ses jupes et cacher à son époux une grossesse dont il n'était pas responsable. VoileIl peut être porté simplement sur la tête, on peut l'attacher comme un turban, être utilisé comme une guimpe, une mentonnière... Tombant jusqu'à la ceinture, il est réservé à la bourgeoisie. Jusqu'au talon, à l'épouse d'un chevalier. Traînant jusqu'au sol: réservé aux reines et princesses. Il est aussi appelé couvre-chef. Il est souvent combiné avec le chapeau, au-dessus ou au-dessous.
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 17:51, édité 4 fois | |
| | | Aemilia L'agnelle
Nom IG : Aemilia Nombre de messages : 15283 Date d'inscription : 16/06/2009
| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Mer 28 Aoû - 16:51 | |
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| | | Aemilia L'agnelle
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| Sujet: Re: Dictionnaire des vestures Sam 9 Mai - 15:57 | |
| Différentes formes de costumes féminins Contrairement au costume masculin, le costume féminin va peu évoluer au XIVe siècle, et va surtout rester long. Vêtements de dessous
- La chemise
- Le pelison, pelisson ou peliçon et la robe de nuit
- Le bandeau
- Les chausses
- Le corset: Il ne s'agit pas du tout, mais alors pas du tout du corset type XIXe qui serre la poitrine et empêche les femmes de respirer. Non non non! Le corset est une robe longue fendue et lacée sur la poitrine, entre une chemise et une cotte, ouverte sur le devant, réservée aux jeunes filles et aux femmes qui doivent s'habiller seules. Ou aux femmes qui allaitent.
Vêtements du milieuVêtements de dessus
- La robe
- Le surcot
- La houppelande
- La robe à grande assiette
- La robe à pièche (ou tassel)
- La cotte hardie (ou cotardie)
- Le tablier
- Le mantel
Dernière édition par Aemilia le Sam 9 Mai - 16:46, édité 6 fois | |
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